École et collège Germain Nadal de Dano.
Le développement au Burkina-Faso est perceptible à plusieurs signes : les progrès de l’éducation, la pénétration de l’électricité dans les campagnes, une politique volontaire de l’Etat en matière d’accès à l’eau des populations.
À Diébougou et autour, les écoles primaires accueillent depuis vingt ans de plus en plus d’enfants appelés à nourrir le plus possible un enseignement secondaire que nos partenaires burkinabés souhaitent ardemment développer, comme à Dano par exemple, en construisant de nouveaux bâtiments.
Les collégiens ou lycéens dont le nombre va s’accroître rapidement restent cependant confrontés à des problèmes de taille. Quelle stabilité scolaire peut-on espérer d’un établissement sans latrines ? D’un collège sans manuels et sans matériel ? D’un lycée sans cantine ? Ces éléments sont sources de fréquents abandons scolaires.
Outre notre participation à la construction des nouveaux bâtiments, notre action se décline donc aussi à partir de trois grands axes complémentaires et essentiels :
- Équiper de latrines les établissements qui en sont encore privés (Dissin, Djikolo, Pharyago, Niego).
- Augmenter le nombre des tables-bancs pour équiper les salles de classe (le coût moyen d’une table-banc est de 50 euros).
- Doter certains établissements d’une cantine opérationnelle (Gueguere, Djikolo, Niego, Maria Taw, Dissin)
On le comprend aisément, c’est une action de grande ampleur qui nécessitera un soutien continu et solide.
Exemple de réalisation de latrines à Maria Taw (le coût approximatif d’un bloc de trois latrines s’élève à 1500 euros).
À Niego, la cantine est encore très rudimentaire. L’huile manque pour assaisonner la graine. À Maria Taw, faute d’un bâtiment adapté, le maïs est stocké dans le bureau du directeur. Le coût d’un équipement cantine s’élève à environ 2500 euros.
Il n’est pas rare qu’une table-banc, prévue pour deux élèves, en accueille trois ou quatre…