2015 : LETTRE 5

divers 306

Comme vous le savez, l’ASPA, cette année, a placé les femmes au coeur de son projet d’aide. Les informations qui suivent, éclairent les préoccupations quotidiennes des femmes du pays.
À environ 240 km de Ouagadougou, 460 femmes transforment le riz paddy dans des conditions difficiles afin de gagner leur vie au quotidien. Elles arrivent à subvenir à leurs besoins primaires comme l’éducation des enfants, leur santé et même souvent aux charges considérables de la famille.
Créé en 2010, le centre de l’Union des étuveuses de riz de Bagré a une capacité de production de 700 à 1500 tonnes par an. Le mécanisme d’étuvage suit un processus de sorte que le riz en lui-même incorpore les éléments nutritifs à l’intérieur des enveloppes qui ne sont pas intégralement enlevées au cours du décorticage. En plus de « ses qualités organoleptiques », ce riz a des qualités nutritives importantes comparé au riz blanc.
La consommation du riz qui constitue la première céréale d’importation au Burkina Faso est en constante augmentation. La production nationale annuelle est estimée à 300.000 tonnes de riz paddy, la 4ème céréale en termes de production, et couvre un tiers des besoins. Cette agriculture de subsistance occupe une place importante dans l’économie du pays, le riz faisant partie des habitudes alimentaires, surtout en milieu urbain.
La riziculture des bas-fonds, ces surfaces agricoles où s’accumulent les eaux grâce à la pente douce et à la nature du sol, est la culture traditionnellement la plus pratiquée dans toutes les régions du pays.
Ainsi, pour les femmes du centre de Bagré, il n’y a pas de comparaison à faire entre leur production et d’autres disponibles sur le marché burkinabé, car elle constitue «la qualité nutritive et non de couleur du riz».

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