2014 : LÈVE-TOI ET MARCHE !

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Issue de la société civile, l’Association des Femmes Lève-toi et marche, née en 2007 à Diébougou, a essaimé dans la région du Sud-Ouest du Burkina Faso, Son objectif, l’amélioration des conditions de vie des femmes, rejoint la préoccupation du gouvernement et de l’Eglise locale.

La situation des femmes rurales de cette région en effervescence est complexe !

En quoi ? Femmes d’agriculteurs et d’éleveurs, elles sont économiquement plutôt pauvres bien que vivant sur des terres plutôt riches, terres qui attirent en masse des populations défavorisées du pays. Elles sont à la fois actrices et victimes de la pression démographique ; elles sont démunies devant l’insécurité et la prolifération de maladies (Sida, grippe aviaire) en raison de la multiplication des sites aurifères.

L’Association des Femmes Lève-toi et marche s’emploie à aider ces femmes :
– Elle les alphabétise en langue locale et les instruit,
– Elle anime dans les villages des sessions de formation sur la valorisation des ressources naturelles locales, baobab, karité, néré…
– Elle structure des filières de production, de transformation et de commercialisation de ces produits,
– Elle met à leur disposition le matériel nécessaire à ce processus.

Toutes ces actions sont conçues dans l’objectif de créer des sources de revenus qui permettent aux femmes de sortir du cercle vicieux de la pauvreté !

A Libiélé dans le département de Guéguéré, où l’A.S.P.A. s’engage, un centre féminin administré par l’Association des Femmes Lève-toi et marche, fonctionne déjà mais manque de moyens et d’équipement pour être pleinement fonctionnel.

Il y manque aujourd’hui des tables-bancs pour les salles de formation, de quoi l’outiller pour permettre la transformation des produits forestiers en soumbala, beurre et savon. Une machine à presse pour beurre de karité, un kit pour la fabrication du savon, un kit pour la fabrication du soumbala sont nécessaires.
Il y manque de quoi former les jeunes filles (jusqu’à18 ans) et les jeunes mamans (entre 16 et 30 ans) à un métier dans la couture, le tricotage, la vannerie, la broderie. Trois machines à coudre, des fournitures et consommables sont nécessaires.
Il y manque enfin de quoi former à l’économie familiale (hygiène, gestion des biens, promotion d’activités rémunératrices, cuisine…) toutes les femmes de la paroisse, membres ou non de l’association, chrétiennes ou non.

Soutenir ce projet, c’est travailler à la promotion de la femme par des femmes. Le budget global est évalué à 8060 euros.