
Éloignés du Burkina puisqu’il n’est pas si simple de voyager, nous ne sommes pas privés de nouvelles pour autant. En ce mois de juin 2021, elles sont contrastées.
Côté lumineux, notre ami Amadou Bakouan nous envoie quelques photos attestant le succès de la cantine à Kari. L’ASPA mène, on le sait, des actions structurelles (participation à la construction de locaux ou soutien durable à l’agriculture vivrière par exemple), mais ne s’interdit pas des actions de première nécessité pour résorber les difficultés, parfois ponctuelles, liées aux aléas climatiques. Cette année les pluies ont été insuffisamment abondantes pour assurer une période de soudure sereine. Il faut aider, afin que les enfants puissent mieux et plus manger.
Côté sombre, le pays est encore endeuillé par des massacres de masse. Ils ont lieu dans la zone sahélienne au nord, ou à l’est, près des frontières du Togo et du Bénin. Pour l’instant le sud-ouest se trouve relativement épargné mais nos amis vivent dans la crainte d’une généralisation de la violence. Le Burkina a longtemps été un modèle de bonne entente entre les communautés religieuses. Qu’ils soient catholiques ou musulmans, nous sommes heureux de savoir nos amis prier ensemble pour la paix commune. Que les hommes et les femmes de bonne volonté l’emportent sur la haine, c’est ce que nous souhaitons de tout notre coeur.








